Une œuvre, un timbre : Merci, facteur ! [terminé]

Le nouveau timbre qui rejoint la série artistique est signé Jerôme Mesnager, l’un des précurseurs du street art français. L’œuvre originale sera très prochainement accrochée dans le hall du musée, venez la découvrir le 28 septembre et profitez de la présence de l’artiste pour faire dédicacer le document philatélique ou le timbre à date exclusif !

Tous publics
Accès libre (hall et boutique)

J’espère que ce tableau intitulé Merci, facteur ! plaira aux philatélistes, aux collectionneurs mais aussi à tous ceux qui souhaiteraient l’utiliser pour envoyer, par exemple, une lettre d’amour. – Jérôme Mesnager

 

Timbre à date MesnagerProgramme de la matinée


11h00 - Présentation de l’œuvre originale dans le hall du musée. Discours de l’artiste Jérôme Mesnager et du directeur du musée, Guillaume Goy.

Après les discours et jusqu'à 13h - Rencontre avec l’artiste et dédicaces à la boutique du musée.

Ouverture d’un bureau philatélique temporaire avec un timbre à date exclusif !

 

Jérôme Mesnager


Diplômé de l’école Boulle et de l’école supérieure des arts appliqués Duperré, habitué des plus grandes manifestations artistiques (biennales, musées, performances…) et figure reconnue de l’art urbain dont il fut l’un des précurseurs français au début des années 1980, le peintre Jérôme Mesnager s’est toujours affranchi des conventions et des frontières.

Créé en 1983, son célèbre Portrait… homme blanc a ainsi fait le tour du monde, s’affichant dans un même élan universel aussi bien sur la muraille de Chine que dans les catacombes de Paris ou sur des pochettes de disques.

Plus qu’une silhouette dégingandée, l’homme blanc constitue un repère intemporel qui ne vieillit pas, qui éclaire la rue et plus largement notre société.

« Aujourd’hui, dans une période trouble, il transmet plus que jamais un message de paix œcuménique et exprime en peinture la joie, le dynamisme et tout ce que le corps humain est capable de faire sans contraintes », explique Jérôme Mesnager depuis son atelier situé à Montreuil (93), dans lequel il a réalisé le tableau original qui a donné naissance au timbre Merci, facteur !

« Peindre cet homme blanc pour La Poste représente pour moi beaucoup plus que la simple création d’une œuvre supplémentaire. Apposée sur un timbre, sa figure prend en effet toute sa dimension, celle d’un puissant vecteur de communication qui, à l’image de La Poste, relie tous les hommes entre eux, quelles que soient leurs nationalités et leurs différences. »
 

Brève histoire de la série artistique


En 1961, la Poste française lance une série de timbres reproduisant des œuvres d’art moderne, inaugurant la taille-douce en six couleurs et un format plus grand. Sous l’impulsion d’André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, le timbre devient un vecteur de diffusion artistique. Les premières émissions, gravées par Pierre Gandon, présentent Braque, Matisse, Cézanne et La Fresnaye. Dès 1963, la série s’ouvre à d’autres époques et disciplines artistiques (art pariétal, art celtique, Moyen Âge, tapisserie, sculpture). À partir de 1974, la Poste commande des œuvres à des artistes vivants et adopte l’héliogravure, permettant une reproduction fidèle des couleurs et ouvrant la série à l’art contemporain, avec des artistes comme Miró, Arman, César, Zao Wou Ki, Valérie Belin ou Sarah Moon.

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